Emilienne (non, pas Emilaine, pas à chaque titre, quand même)

Emilienne (non, pas Emilaine, pas à chaque titre, quand même)

Découverte il y a deux jours d’une technique inédite pour moi : le feutrage à sec (en résumé : de la laine brute non filée, des aiguilles pour emmêler les fibres, un support en forme de brosse, et de la patience). Grâce à qui ? Grâce à une blogueuse talentuo-partageuse qui a elle aussi commencé récemment cette technique et s’est dit que ça me plairait sûrement, et zou, m’a envoyé dans la foulée le matériel nécessaire pour que j’essaye (oui, des gens comme ça existent…). Je me suis évidemment jetée dessus, en essayant de faire preuve de sagesse (haha) : ma fille, comme tu ne sais pas comment ça marche exactement, fais simple. Souviens-toi, quand tu as essayé pour la première fois d’utiliser de la peinture à l’huile, il y a 15 ans, et qu’en guise de première tentative tu avais voulu copier un Van Gogh (haha, bis repetita)…

J’ai donc décidé de commencer par du basique : une sphère. Une première sphère je fis, donc, avec plus ou moins de bonheur, puis une seconde, plus petite, que j’ai essayé de fixer sur la première, puis un liséré au pied de cette petite sphère. Bigre. On dirait un macaron, pas ceux qui se mangent, non, la coiffure. Une deuxième petite sphère, pour voir ? ah mais oui, macarons, tout à fait. Et de fil en aiguille (l’expression est rarement aussi appropriée), trop vite, avec l’envie d’avoir fini avant même d’avoir commencé, Emilienne est née, avec son gros nez et sa jupe vaporeuse (=pas assez feutrée).

Autant dire que ça me plaît, beaucoup même ! Pas forcément Emilienne, qui est plutôt, euh, rustique, mais la technique, qui, sauf quand on se pique les doigts avec les aiguilles *très* pointues, est agréable, ludique, et même assez intuitive quand on a déjà fait du modelage. Au travail pour affiner la technique ! Merci Delphine…