Bien sur que non, ce n’est pas une obsession

Bien sur que non, ce n’est pas une obsession

Le 1er juin, j’ai recommencé à travailler. Mon bureau est dans un immeuble dont les lourdes fenêtres s’ouvrent à moitié en coulissant de haut en bas, et chaque fois que la personne (?) du bureau d’à côté ouvre la sienne, ça me fend le coeur : les murs tremblent affreusement, et j’ai l’impression qu’une aubergine baleine bleue de 22 tonnes et quelque me hurle à l’oreille qu’elle est échouée là et qu’elle a besoin de mon aide.

L’espace de quelques secondes, je m’arrache les cheveux (qui ont beaucoup poussé, je ne sais pas si vous avez remarqué) devant mon impuissance à aider cette pauvre bête (22 tonnes et quelque, quand même, c’est quelque chose) perdue si loin de chez elle et des siens. Comment a-t-elle pu arriver là, bon sang ?

Et puis évidemment, tsstss, je reviens à la raison, et je me souviens qu’il n’y ni baleine, ni même aubergine, dans le bureau d’à côté.

Mais quand même. Je reste un peu inquiète. Après tout, je n’ai jamais pu vérifier.

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