Etrange… quand les sangliers

Etrange… quand les sangliers

sont devenus des anges, le petit lapin noir regarde passer les trains en retard.

sncf-cauchemardesqueEdit : Ni rêve ni fantasme, juste mes impressions sur notre retour (épique) Mulhouse-Paris dimanche soir. Un train juste avant nous immobilisé après avoir heurté des sangliers (RIP), notre train qui doit le pousser jusqu’à Troyes, et même pas la possibilité de profiter de ces longues heures de captivité pour lire, puisque nous sommes tombés dans un wagon (le seul de tout le train bien rempli – soupir -) entièrement plongé dans le noir. Seule lumière, celle de quelques écrans d’ordinateurs portables, et celle de la lune qui joue dans les branches des arbres longeant les rails.

C’est à Troyes (il était déjà pas loin de minuit), alors que le train quittait la gare en marche arrière, que j’ai aperçu un lapin dans la lueur d’un réverbère, tout petit, tout noir, immobile, qui nous regardait passer. La fatigue aidant, j’ai trouvé cette vision complètement fantasmagorique. ‘vais proposer la scène à David Lynch pour son prochain scénario.