Chiyogami monday : chronique autour d’un oiseau à ressort

Chiyogami monday : chronique autour d’un oiseau à ressort

Voilà, ce qui m’est venu en dessinant-colorisant mes pioupious bizarres de la semaine dernière. Oiseaux, chiyogami, Japon : comment n’ai-je pas pensé immédiatement à un thème que je cherche à illustrer depuis des mois ? Parmi les livres lus en 2005 qui m’ont le plus marquée, il y avait Chroniques de l’oiseau à ressort, d’Haruki Murakami. Un pavé, un livre fleuve, un livre monde, un peu à la façon des récits luxuriants de Salman Rushdie, mais suffisamment limpide pour qu’on ne s’y perde jamais (contrairement aux livres de Salman Rushdie, du moins en ce qui me concerne).

“J’étais debout dans la cuisine, en train de me faire cuire des spaghettis, et je sifflotais en même temps que la radio le prélude de La Pie voleuse de Rossini, musique on ne peut plus appropriée à la cuisson des pâtes, lorsque cette femme me téléphona”.

Première phrase du livre. Une musique on ne peut plus appropriée à la cuisson des pâtes : ça ne vous donne pas envie de continuer, vous ? Voici en tout cas une variation autour d’oiseaux à ressort, en trois couleurs de fonds.

PS
Ne lisez pas ce livre si vous êtes allergiques au surnaturel… et soyez prévenus qu’il contient un passage (un sur 848 pages) dont la lecture est assez difficilement soutenable, cela dit, si j’ai été capable de le lire, vous devriez y arriver aussi.

oiseau-ressort-rose

Je précise également que j’ai posté ce motif même s’il ne correspond toujours pas complètement à ce que j’avais en tête, mais pour une bonne raison : c’est juste qu’aujourd’hui était le dernier délai pour… un projet collectif dont je reparlerai dès qu’il sera prêt. Polom polom.