San Francisco sidewalks and animal tracks, or the story of a header

San Francisco sidewalks and animal tracks, or the story of a header

If you have seen the movie Amelie, you may remember how Nino Quincampoix, Amelie’s sweetheart, collected pictures of prints left by passerbys in fresh concrete before he switched to his wonderful collection of discarded photo booth pictures. Well, let me tell you, Nino would be happy in San Francisco: prints in concrete galore!

In fact, the sidewalks don’t even need to have cute paw prints all over them to be interesting, here: they are just different enough from a typical french sidewalk to have my attention. In most of San Francisco neighborhoods, they are made of big, square, concrete slabs. Depending on their age and the history of repair works in the area, they can be of so many shades of gray (uh… nothing, never mind) that they sometimes look like a giant monochrome quilt. Or zoomed pixels. Also, some of them end up being all cracked – texture heaven.

Si vous avez vu Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain, vous vous souvenez peut-être que Nino Quincampoix collectionnait les empreintes de pas dans le ciment avant de jeter son dévolu sur les photomatons abandonnés. Eh bien à San Francisco, Nino ne saurait pas où donner de la tête, les empreintes sur les trottoirs sont monnaie courante !

À vrai dire, les trottoirs n’ont même pas besoin d’être couverts d’empreintes d’animaux pour être intéressants, ici : ils sont suffisamment différents des trottoirs français pour m’intéresser. Dans la plupart des quartiers de San Francisco, ils sont constitués de grandes dalles de béton carrées. Selon l’âge de ces dalles et les travaux effectués au fil du temps, elles sont parfois de tellement de teintes différentes qu’on dirait un patchwork géant, tout en niveaux de gris. Ou des pixels agrandis mille fois. Certaines finissent par se craqueler, aussi – un paradis de textures.

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Some prints are official, like the street names. Add a little wind and a fuzzy magenta tree nearby, and it becomes spontaneous land art.

Certaines empreintes sont officielles, comme les noms de rue. Ajoutez un petit vent et un arbre rouge et chevelu à proximité, et vous obtiendrez un bel exemple de land art spontané.

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But as you might have guessed, the sidewalks that thrill my inner Junior Ranger and always make me smile are of course the ones featuring animal tracks (incidentally, one can only notice that animals aren’t the only ones to put their paws all over fresh concrete – which curiously tends to remind me of this).

Mais vous aurez probablement deviné que les trottoirs que je préfère et qui font frétiller le Castor Junior qui sommeille en moi sont ceux où des animaux ont laissé leurs empreintes (on notera au passage que les animaux ne sont pas les seuls à laisser des traces de leurs papattes, ce qui, allez savoir pourquoi, me fait généralement penser à ça).

Pigeon?

Dog? Chien ?

Cat? Chat ?

That's one small step for man...

As I was working on a new, simplified version of my site (oh hello, WordPress), I wanted my first header to be both simple and San Francisco related. Power poles, fire hydrants and succulents were good candidates, but then I thought about those animal prints I keep on stumbling upon: wouldn’t it be beautiful to quietly tip-toe my way back to blogging with a header featuring those little ghost tracks? So, as weird as it sounds, I carved stamps to make it, which is a little ridiculous, when you think about it – succulents were fun to carve, but… square slabs?! Still, I like the texture of the result anyway, and I guess I feel like coming full circle by printing prints. My own little piece of San Francisco sidewalk. Verte Adelie Street. Please don’t tell my cat I carved pigeon tracks rather than cute paws just because it was easier to carve.

And welcome back.

En travaillant sur cette nouvelle version simplifiée du site sur WordPress, je réfléchissais à une bannière à la fois simple et évoquant un aspect de San Francisco. Les poteaux électriques, les bouches à incendie et les succulentes (omniprésentes ici) étaient de bons candidats, et puis je me suis souvenue de ces empreintes que je voyais si souvent. Des petites empreintes de pattes, comme laissées par de petits fantômes, jolie image pour un retour du blog, sur la pointe des pieds?  Alors, aussi bizarre que ça puisse paraître, j’ai gravé des tampons, même s’il faut bien avouer que découper des carrés pour en faire des tampons est un peu le degré zéro de la créativité (les tampons succulentes me serviront en d’autres occasions) ! Peu importe, j’aime quand même le résultat et la texture obtenue, et évidemment j’aime l’idée de boucler la boucle en imprimant une empreinte. Mon propre petit bout de trottoir san franciscain. La rue Verte Adelie. Ne dites pas à mon chat que j’ai gravé des pattes de pigeons parce que c’était plus facile que des pattounes de quadrupède à moustaches.

Et bienvenue.

stamp

 

I don’t remember seeing that many prints anywhere before. Is it a San Francisco thing, or is it the same in your city, wherever you live?

Je ne pense pas avoir jamais vu autant d’empreintes sur les trottoirs, à Paris ou ailleurs. Est-ce que c’est vraiment propre à San Francisco, ou est-ce que c’est pareil là où vous vivez ?