“Beware of all enterprises that require new clothes”

tablier-face_big

(partial english translation at the very end of the post) Pour mon premier vernissage, le 4 juin dernier, il me *fallait* évidemment un vêtement neuf, et malgré des journées bien chargées, j’ai trouvé le temps de ressortir un de mes livres de couture japonais pour finir ledit vêtement… environ une heure avant de partir au vernissage. Mon choix s’est porté sur un tablier bien connu sur le blog Japan Couture Addict, et j’aime beaucoup le résultat, malgré bien des problèmes lors de la réalisation et un dos à reprendre entièrement, détails ci-dessous pour les couturières !

Modèle Q issu de ce livre (le n°195 sur le blog JCA), réalisé dans un mélange coton / lycra à la fois fluide et un peu lourd, noir avec de fines rayures discrètement argentées (Tissus de St Pierre ou Coupons de St Pierre, je ne sais plus).

Les modifications volontaires :

  • 6 cm d’ampleur en moins (donc 3 cm retirés sur la pliure du milieu),
  • un seul pli creux au lieu des plis multiples prévus par le patron,
  • pas de plastron pour cacher le pli,
  • poches rabaissées de 4 cm car vraiment trop hautes à l’origine.

Les improvisations pas toujours heureuses pour compenser ce que je n’ai pas compris et que je n’ai pas eu le temps de creuser :

  • Premier problème : le montage des bretelles. J’ai eu beau étudier le schéma permettant d’attacher les bretelles au tablier… blocage total, incompréhension abyssale. J’ai donc improvisé comme j’ai pu. Mais il y a quelques jours, alors que je faisais complètement autre chose, le schéma m’est revenu en tête, et cette fois je crois que j’ai compris. La prochaine version sera plus réussie, donc.
  • Second problème : la finition du loooong contour. J’ai dessiné le patron avec petite marge de couture (et non la variante avec grandes marges), et j’ai soudain eu de sérieux doutes : est-on supposé faire un ourlet sur une marge aussi petite, y compris dans les parties courbes ? Je trouvais la perspective assez effrayante, j’ai donc préféré coudre un biais (oui, ça en fait de la longueur de biais à découper et à repasser avant même de pouvoir le coudre).
  • Troisième *énorme* problème : le dos. Comme la plupart de celles qui ont cousu ce modèle avant moi, j’ai croisé les deux pans et les bretelles pour adapter le tablier à ma taille. Étant prise par le temps, je ne me suis pas lancée dans des boutonnières, j’ai donc opté pour des velcros en me disant que je les remplacerai par quatre boutons par la suite. Misère… D’abord, je n’ai pas réussi à obtenir un alignement parfait (pourtant, faire ça sur soi-même avec les mains dans le dos est une méthode toute simple, mh ?), même en décousant-recousant deux fois les velcros (tic-tac tic-tac, me disait la pendule). J’ai fini par obtenir un résultat tout juste passable, mais il faut bien se rendre à l’évidence, le velcro n’est pas du tout adapté à ce type de fermeture puisqu’au moindre mouvement j’entends un “crrrrrrr” caractéristique qui m’indique que tout ça est sur le point de lâcher (on voit d’ailleurs sur la dernière photo qu’un des velcros a effectivement lâché, le petit sagouin).



Comme j’ai habituellement tendance à d’abord tester les modèles dans un tissu “brouillon”, on va dire que ce tablier est un joli brouillon en attendant une prochaine version plus réussie !


For my first ever varnishing, I *needed* new clothes, didn’t I? In spite of an overloaded time table, I picked one of my japanese sewing books and chose an apron many a french amateur of japanese sewing has already tested, and made it out of a black cotton / spandex fabric. I love the result, except for the back that I’ll have to redo entirely!